Déjà enfant, ses parents censuraient ses poèmes écrits avec admiration aux rides de son arrière-grand-mère. Adolescente, sa mère brûlait ses premières bribes de poèmes érotiques, sans parvenir à éradiquer son verbe. Salariée, sa direction et ses collègues étaient heurtés des écrits antitotalitaires qu’elle leur adressait innocemment. Pas de retraite pour cette multirécidiviste. Morte elle rirait encore de l’absurdité du monde.

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